Nous sommes seuls au monde à l’arrière du pétrolier, Roland et son binôme Hubert ayant décidé de visiter l’intérieur du bateau. Les autres palanquées doivent être disséminées çà et là, l’épave est si grande… Les treuils, les tuyaux et les vannes sont proportionnelles à la taille du navire. Après avoir vu le gouvernail et l’hélice une nouvelle fois et refait quelques images nous rejoignons le trou béant de l’explosion. Les tôles froissées sont impressionnantes. Nous remontons sur l’avant du château : environ 23 mètres de haut, l’équivalent d’un immeuble de sept étages : gigantesque vu depuis le pont !!
Les petites fenêtres permettent de regarder à l’intérieur. Des flaques de pétrole y sont d’ailleurs encore collées aux plafonds. Nous continuons nos images et notre promenade dominicale en repassant sur l’arrière du château, là à partir de 40 mètres, il y a plus de monde. Le poste de commandement culmine à 35 mètres sous la surface.
La lumière bleue qui entre par les larges fenêtres et le foisonnement de barbiers égayent cet endroit extraordinaire même si l’incendie n’a rien laissé d’autre que le métal. Nous sommes sur l’épave depuis maintenant 42 minutes et mon VR3 m’indique 72 minutes de remontée, je montre mon ordi à Jérôme en lui faisant signe qu’il va falloir décoller. Il me regarde avec de grands yeux étonnés et me montre le sien 35 minutes, j’hallucine !!!!! Le Hs Explorer prend en compte la remontée lente, alors que visiblement le VR3 continue d’empiler les minutes. Je serais sur le bateau le dernier après 112 minutes d’immersion.