La photographie m'a intéressé très jeune et j'ai eu la chance de pouvoir en faire mon métier. J'ai donc eu la possibilité de travailler avec des appareils subaquatiques assez magiques. Mon associé de l'époque, Philippe Poulet, décide d'acquérir un Nikonos RS équipé d'un 28, d'un 50 mm et d'un flash Nikon SB 104 pour réaliser des images "insolites".
Mon équipement
Ce boîtier est particulièrement fiable et robuste, simple et constant. J'ai ensuite investi dans un 14 mm Nikon et dans un hublot dédié. La commande chez Hugy pour le hublot a été un véritable calvaire en raison du départ en retraite de son dirigeant et de la reprise par la célèbre société belge LATALCO plus connue pour ses éclairages Green force. Cette société a mis son savoir faire en application pour la réalisation des caissons Hugyfot. La fabrication numérique de ces caissons offre aujourd'hui l'avantage d’êtres hyper compacts et robustes. Une gamme très entendue de hublots et de dômes est disponible pour les objectifs grands angles, macro et zoom. Hugyfot, propose des caissons pour Canon, Nikon et Fuji. Hugyfot est distribué en France par le magasin parisien Photo Denfert. J'ai pu récupérer mon hublot au bout de 8 mois grâce à plusieurs dizaines de mails à ces distributeurs et représentants car il avait totalement disparu de la circulation!!!! Mais le matériel est vraiment adapté à ce que je voulais faire: des images à des profondeurs importantes.
Alors pourquoi pas un caisson pour mes appareils numériques: parce qu'il ne faut pas mettre tous les oeufs dans le même panier. Je préfère noyer un F90 X et en racheter un d'occasion pour une somme "modique" plutôt que d'avoir à racheter un Canon 5D !!! De plus je change régulièrement de boîtier numérique, je ne peux pas changer de caisson aussi régulièrement, vu le prix.
Quand j'ai commencé la photographie sous marine j'ai employé les films avec lesquels je travaillais, les Fuji Velvia ou Sensia 100, voire des films Noir et Blanc. Je faisais mes réglages en fonction de la cellule du boîtier. Maintenant travaillant le plus souvent dans le noir absolu, la mise au point est pré réglée sur 3 mètres, le diaph positionné sur 4 et la vitesse sur le 1/15 ème. Il manque plus que le cadrage à faire et déclencher. Le flash, quant à lui, est positionné sur l'automatisme. Je travaille exclusivement en négatif 400 iso de Fuji que je fais développer et scanner en haute définition afin de pouvoir être ensuite utilisé soit à des fins personnels mais également à des fins professionnelles.
Quelques années plus tard la société Suisse Subspace lance le Subeye (http://www.subspace.ch). Un pote décide de l'acheter et je peux le tester et me rendre compte que le concept est vraiment génial. De plus l'inventeur concepteur, Jean-Claude Protta , est à même de faire des adaptations personnalisées: un régal !! J'ai ainsi pu réaliser les images du C3 équipé d'un flash Sea and Sea (YS 50 je crois). Puis le virus me lache un peu...
Nous avons ensuite investi dans un 13 mm et un second flash SB105. J'ai donc pu me faire les dents avec cet équipement en photographiant tout d'abord les petits poissons et autres images en macro, puis dans un registre beaucoup plus difficile les ambiances. L'exposition, la mise au point autofocus et la compacité de l'ensemble sont vraiment très agréables mais deux graves noyades nous ont rappelé la réalité de l'élément liquide : il faut être particulièrement soigneux.
Mais l'épave de l'avion du lac se devait d'être immortalisée. Je me suis donc pas mal documenté pour trouver un bon compromis entre le prix et la possibilité de descendre un équipement à plus de 100 mètres. J'ai eu de grandes discussions avec Alain Pinot, Patrice Strazzera et Frédéric Bassemayousse mais aussi sur les différents sites internet et notemment sur la liste aqua-photo (http://www.aquanaute.com/mailman/listinfo/aqua-photo). Je me suis donc dirigé vers du matériel d'occasion: caisson de la marque HuggyPhot équipé d'un dôme pour un 20 mm, boitier Nikon F90 X et d'un 20 mm. Un flash venait compléter l'offre.
Et bien voilà, j'ai craqué en mai 2008 !!!
Je n'arrivais pas à faire ce que je voulais en argentique et les images de François à la sortie de notre plongée sur le Bananier ont fini par me convaincre de la quasi nécessité d'utiliser un boîtier numérique sous l'eau. Les caissons sont fiables aujourd'hui et le 5D a beaucoup baissé. Deux choix sont possibles pour des profondeurs importantes : Aquatica, marque Canadienne ou Hugy, fabriqué en Belgique. Renseignements pris sur les différentes listes et auprès des utilisateurs que je connais bien ainsi que le côté anti commercial de nos compatriotes européens mais également le faible coût du dollar, je fini par m'orienter vers la firme canadienne. Quel bonheur !!!! Les réponses à mes mails sont immédiates et après quelques conseils techniques, je reçois mon matériel. Il faut dire qu'auparavant j'avais mis en vente mon matériel sur Ebay et sur les différentes listes et que j'ai pu faire plaisir à quelques plongeurs désireux de s'équiper à moindre coût. A l'ouverture du coli, une bague pour la mise au point du 20 mm n'est pas la bonne et il manque une vis: pas de souci, ce petit matériel me sera expédié immédiatement. Je teste l'étanchéité du caisson au Bourget : pas de souci. En revanche quand je branche les flashs, ils déclenchent à tous bouts de champs.... après plusieurs tests j'ai un cordon qui est HS. Problèmes récurrents visiblement ... d'après le commercial canadien Jean Bruneau.
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HELIOX
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