Février 2008
Poisson-chat.
Le labo brestois a identifié le virus ravageur
( Vincent Durupt  - le télégramme de Brest )
À l’été 2007, les poissons-chats du lac du Bourget (Savoie), ont été décimés. Un labo installé à Brest a identifié, depuis, le virus, qui a sévi également en août dernier au lac d’Apremont, en Vendée.
Les poissons-chats, originaires d’Amérique du Nord, sont signalés en France en 1871. Les premiers exemplaires se seraient échappés du Muséum d’Histoire naturelle, pour rejoindre la Seine proche en empruntant le réseau d’égouts. Depuis, ils ont prospéré, réputés résistants, piquants même. Ils ont peu de prédateurs et mauvaise presse auprès des pêcheurs. Au Bourget (Savoie), le plus grand lac naturel de France, ils étaient devenus majoritaires sur la trentaine d’espèces recensées, proliférant depuis 2003, année de la canicule, sans qu’un lien de cause à effet soit scientifiquement établi. De la mi-juin 2007 à fin juillet, rien ne va plus toutefois pour eux. Ils viennent agoniser sur le rivage. Émoi localement, d’autant que la saison touristique est là. Singularité : les autres espèces ne connaissent pas la crise.
 
90 % en moins
 
« De visu, la population de poissons-chats a chuté de 90 % », estime Sébastien Cachera, ingénieur au Cisalb (comité intersyndical pour le suivi et l’aménagement du lac du Bourget). Sept poissons morts sont envoyés à un laboratoire du Jura, qui suspecte la présence d’un virus. Un laboratoire de l’Afssa (Agence française de sécurité sanitaire des aliments), installé à Plouzané, près de Brest, spécialisé dans les maladies virales des poissons (*), prend le relais pour mettre un nom sur le virus. Une technicienne, Joëlle Cabon, effectue des tests. « Je savais que c’était quelque chose que l’on n’avait jamais vu ». Elle se souvient d’un anticorps, acheté une dizaine d’années plus tôt, et que le labo n’avait pas eu l’occasion d’utiliser. Gagné ! L’anticorps reconnaît un virus australien, qui a causé, dans ce pays, de gros dégâts à des élevages de truites et de perches.
Code génétique
 
Laurent Bigarré, chef de projet au labo, prend la suite pour établir le code génétique du virus, qui se révèle être très proche de l’australien. Peu après, le labo est contacté par la Vendée où des poissons-chats ont rendu l’âme, dans le lac d’Apremont. 150 kg en tout. Le même virus a frappé. Pour autant, cette double identification ne permet pas de dire pourquoi le poisson-chat passe l’arme à gauche, et pas les autres espèces, et comment interagissent, dans son cas, la température de l’eau, le système immunitaire et le virus. « Il faut rester vigilant car il ne faudrait pas que le virus passe à une autre espèce », observe Laurent Bigarré. Car certaines sont aussi plus goûtées…
 
* Le labo de Plouzané dépend de l’Afssa de Ploufragan (22).
 
Source : http://www.letelegramme.com/
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