L'utilisation de la vis micrométrique permet une excellente stabilité du mélange.
L'analyseur et sa cellule branchée sur un T de dérivation juste avant admission au compresseur. Cette cellule est la même que celles utilisée sur les rEvos.
Le manodétendeur O2 sur la B50, il en existe avec deux vis, plus agréable je pense.
Pour ma part, je ne gonfle pas les blocs de Nx40 à plus de 200 bars avec le stick. Si je souhaite une pression plus importante je le fais avec les pressions partielles. Pour arrêter le gonflage, il est prudent de fermer la B50 d'02 puis de stopper le compresseur.
Je ne me risque pas à gonfler les nitrox au stick à plus de 200 bars.
Mon compresseur est un Compair Luchard 12,5 M3 acheté d'occasion auprès de la société Bargaz. Je l'ai fait modifié par cette même société Bargaz à Aix les Bains en Savoie: il est équipé d'un séparateur Bauer et d'un surfiltre Bauer afin de pouvoir gonfler les Nitrox et les Trimix sans souci. Je l'ai depuis septembre 2004 et j'en suis ravi. Il est en triphasé moins bruillant qu'un Bauer. Les vidanges sont faites toutes les 20 heures. La référence de l'huile est : SLOC-214 0002 - A, Huile de synthèse pour compresseur HP Air Respirable, Viscosité SAE 40 en 2 litres. Depuis que je plonge en recycleur, il tourne beaucoup moins !!!
Le stick en position au dessus du compresseur : à droite l'analyseur et à gauche la vis micrométrique et l'arrivée d'O2. Le tuyau jaune est l'arrivée d'air.
Gonflage des Nx au stick
(jusqu'à 40%)
C'est un sujet sur lequel il est maintenant facile de se documenter. Des fabricants en proposent pour une poignée d'euros. La difficulté majeure quand on décide de le fabriquer soi-même est de bien se renseigner si l'auteur des plans est fiable et si son "bricolage" fonctionne. Les chicanes doivent permettent une bonne homogénéïsation du mélange. L'O2 directement dans le compresseur est c'est le local et peut-être ce qu'il y a autour qui finit en fumée !!
Le pourcentage maximum des nitrox fabriqués et de 40 %. Il est impératif de s'en tenir à cette valeur. Se dire ça marche à 40 je vais essayer à 45 puis à 50, conduit inéluctablement à la catastrophe !!!
Mon stick a été fabriqué par mon pote Marc suivant des plans trouvés sur la toile. Il me l'a revendu pour un montant symbolique quand il a décidé d'arrêter définitivement la plongée suite à son accident. Différents sites proposent ce type de plan : www.plongeesout.com à la rubrique "Articles", puis "Techniques et Matériels" ou sur UFP, ici, ou là ou encore là.
Quand tout est en place, la procédure doit être toujours la même. Les filtres doivent être vidés, l'analyseur allumé et les purges ouvertes. La bouteille à remplir est fermé. Le manodétendeur d'O2 est lui aussi complètement fermé. On ouvre délicatement la B50, puis le compresseur. C'est le moment d'étalonner l'analyseur sur l'air, puisqu'il n'y a que de l'air qui passe dans le compresseur. Rappelons pour ceux qui sont au fond près du radiateur que l'air contient à peu près 20,9 % d'O2. On ouvre très progressivement le mano détendeur jusqu'à obtenir le Nitrox désiré, soit au maximum 40 %. J'ai rajouté une vis micrométrique sur le stick de Marc et c'est vraiment confortable. Auparavent il fallait rester la main sur le manodétendeur car les variations étaient terribles, là c'est stable.
Que vous soyez débutants ou confirmés, plongeurs air, Nitrox ou Trimix, amateurs d'épaves, de tombants ou encore de petits poissons ce site vous permettra de prolonger votre passion ... même loin de l'eau.
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